Nous sommes en Égypte, au XIVe siècle avant J.-C., à l'époque où Horemheb, un général éminent, prend les rênes du pouvoir après une période tumultueuse. Nous sommes à Thèbes, en l'an 1319 avant J.-C., et Horemheb, désireux de rétablir la stabilité et de consolider son règne, entreprend de manière déterminée d'effacer toutes traces d'Akhenaton, Toutankhamon et Ay.
Horemheb, agissant avec une volonté politique ferme, prend des mesures radicales pour éliminer l'influence d'Akhenaton, connu pour avoir introduit le culte monothéiste du dieu Aton. Les temples dédiés à Aton sont démantelés, et les traces de cette ère hérétique sont méthodiquement supprimées.
Quant à Toutankhamon, bien que vénéré pour sa découverte de la stèle de la restauration, son règne est également soumis à l'effacement. Horemheb, cherchant à renforcer sa propre légitimité, prend des mesures pour minimiser l'héritage du pharaon enfant. Les références à Toutankhamon sont retirées des monuments et des inscriptions officielles.
Enfin, Ay, qui a brièvement régné après Toutankhamon, voit également son héritage diminuer. Les monuments érigés en son honneur sont démantelés, et son nom est effacé des archives royales.
Ainsi, à Thèbes, en 1319 avant J.-C., Horemheb, par des actions délibérées, sculpte une nouvelle réalité politique en éliminant les traces des règnes précédents. Cette entreprise de suppression méthodique contribue à l'affirmation du pouvoir de Horemheb et à la consolidation de l'Égypte ancienne sous un nouveau chapitre de règne.
Références:
Stèle de la restauration et recherches de Chris Naunton.
Ajouter un commentaire
Commentaires